Asks Tahira Abdullah, a Pakistani feminist. Apparently not.
Burned with acid for crimes of honour.
Mme Abdullah ne sait que trop l’immensité de la tâche. Exceptionnel par sa cruauté – l’enterrement des victimes vivantes – le meurtre collectif du Baloutchistan n’est qu'”un anneau d’une longue chaîne”, soupire-t-elle. Selon la HRCP, 636 femmes ont été tuées au Pakistan en 2007, en vertu de la tradition du “crime d’honneur”. Le vrai chiffre est probablement d’un millier, car de nombreux cas n’ont pas été recensés.
Les meurtriers sont toujours des proches de la victime : frère, père, cousins, convaincus de leur bon droit, fiers même d’avoir lavé l'”honneur” souillé de la famille. La femme incriminée se voit en général reprocher une liaison adultère (mais de simples allégations non étayées suffisent), la décision de se marier avec l’homme de son choix, une demande de divorce et même d’avoir été victime de viol. Sans compter les manipulations, les affaires fabriquées, où les femmes sont sacrifiées pour acheter la paix avec un clan rival.
More reporting from Frédéric Bobin here, where he describes how three young women aged 16 to 18 were buried alive with a JCB for the crime of wishing to marry someone they had chosen.
I wonder if someone will write a play about them one day?